ID Ocean

Savoir-faire

L’Economie Bleue au Pays Basque

L’économie bleue du Pays Basque regroupe différents secteurs d’activités entre tradition et innovation.

Ces secteurs d’activités représentent des poids économiques différents. Ils sont à des niveaux de structuration et de maturité variés, entre les secteurs traditionnels tels que la pêche, le tourisme ou la glisse et les secteurs émergents tels que les ressources marines ou les énergies marines renouvelables.  

Le Défi Bleu : Pays Basque, laboratoire des solutions innovantes au services du littoral et de l’océan

Le Pays Basque s’affirme en tant que territoire océanique et développe son « potentiel bleu » en mettant en œuvre une feuille de route dédiée à l’économie bleue. 

Ce document stratégique positionne le littoral du Pays Basque comme un territoire d’expérimentation en s’appuyant sur 4 principes fondateurs :

  • La préservation et la protection des écosystèmes au cœur du développement de l’économie bleue basque ;
  • La structuration et le développement d’un écosystème Economie Bleue, réunissant tous les secteurs d’activités, traditionnels et émergents, portés par des ambitions communes ;
  • L’Innovation et la Connaissance comme moteurs d’un développement durable de l’économie bleue ;
  • Le territoire au service de l’expérimentation de solutions grandeur nature.

ID Océan : Innovation Durable au service de l’Océan

Afin de développer l’innovation et la connaissance sur les thématiques marines et littorales, la Communauté Pays Basque s’appuie sur son modèle technopolitain qu’elle déploie sur l’économie bleue. La « Technopole Océan » appelée ID Océan s’appuie sur les principes mêmes d’un site technopolitain puisqu’elle associe des équipements et acteurs de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’entreprise. Néanmoins, elle a ses spécificités, liées aux multiples secteurs d’activités que l’Economie Bleue adresse, et présente une approche multi-sites. Elle présente d’ores et déjà une offre dense et diversifiée couvrant l’hébergement d’entreprises et de porteurs de projet, des laboratoires de recherche et organismes de formation, des sites de tests, des infrastructures portuaires, etc. De plus, ceux-ci se positionnent sur des secteurs d’activités variés tels que la pêche, la glisse, la gestion des risques, les ressources marines, etc.

La technopole ID Océan constitue le quatrième pilier de la Technopole Pays Basque avec deux sites totems :

  • BIOMIM : Pôle d’excellence sur le biomimétisme marin en cours de création

La Communauté Pays Basque, en partenariat avec le Centre Européen d’Excellence sur le Biomimétisme de Senlis (CEEBIOS), la Région Nouvelle-Aquitaine, l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et l’IPREM lance la création d’un Pôle d’Excellence sur le Biomimétisme Marin à Biarritz. Celui-ci se veut un lieu hybride d’innovation ouverte où se côtoieront des équipes de recherche, des entreprises, des porteurs de projets, des étudiants au sein d’un bâtiment biomimétique tourné vers l’océan. Ce bâtiment accueillera :

-L’IPREM Océan :

Les laboratoires et activités de recherche de l’IPREM en lien avec l’Océan,

La chaire de recherche MANTA sur le développement de biomatériaux bio-inspirés des ressources marines, portée par l’IPREM en partenariat avec la Communauté Pays Basque, la Région Nouvelle-Aquitaine, les Laboratoires de Biarritz, le Laboratoire d’Etudes en Entropie Sous-marine et le Comité Interdépartemental des Pêches Maritimes et Elevages Marins 64-40 (CIDPMEM 64-40) ;

- Des espaces projets destinés aux étudiants du Master Matériaux bioinspirés de l’U.P.P.A. et aux équipes projets d’entreprises

- Un centre de compétences et de ressources sur le biomimétisme marin et la biodiversité marine animé par le CEEBIOS qui installera sa branche marine ;

- Une pépinière d’entreprises.

  • CREALUZ : pépinière d’entreprises et atelier de prototypage dédiés à l’éco-innovation, notamment à destination de la glisse, des sports aquatiques et du nautisme. 

Ces deux sites se positionnent en réseau avec l’ensemble des autres sites de l’Agglomération d’ores et déjà inscrits dans l’économie bleue tels que :

Le Campus Montaury à Anglet qui accueille l’Université de Pau et des Pays de l’Adour avec ses formations supérieures en lien avec les thématiques marines (DYNEA, QuaMA, Eco-ingénierie du littoral, etc.) ainsi que les laboratoires de recherche tels que l’IPREM, le SIAME ou l’IFREMER ;

Le site Izarbel qui accueille des entreprises à la croisée du numérique et de l’économie bleue mais également l’ESTIA, qui, bien que ne dispensant pas de formation dédiée au secteur maritime, forme des ingénieurs sur des thématiques transverses ;

L’Aquapôle de l’INRAE à Saint-Pee-Sur-Nivelle et le Lycée agricole privé de la Côte Basque avec des activités centrées sur l’aquaculture et la gestion de la nature ;

La Cité de l’Océan et l’Aquarium de Biarritz ayant pour partie la vocation de diffusion auprès du grand public des richesses du milieu océanique ;

Le Lycée Maritime de Ciboure ;

Le Fort de Socoa qui accueillera, à termes, le master en management international des projets et produits Action Sports de l’Université de Bordeaux ;

Le port de Bayonne et Olatu Leku ;

La criée de Saint-Jean-De-Luz, 1ère criée de Nouvelle-Aquitaine et 6ème de France en chiffre d’affaires ;

L’Ocean Living Lab à Hendaye.